Nouvelle Eglise pour l'Abbaye du Pesquié

Le Pesquié : ancien relais de chasse, trouvé en septembre 1990 par des moniales bénédictines, alors basées à Ozon dans les Hautes-Pyrénées, et fondées initialement en 1934 par l'Abbaye de Dourgne ; acquis le 11 décembre. En attendant de s’installer quelques moniales s’installent au presbytère de Saint Jean de Verges. En 1999, toutes les moniales sont au Pesquié. Dans son écrin de verdure, à quelques kilomètres de Saint-Pierre-de-Rivière, sur le territoire des communes de Serres-sur-Arget et Saint-Martin-de-Caralp, l’abbaye repose là. Il a fallu plus de dix ans pour que les bâtiments conventuels actuels prennent la place du corps de ferme sur lequel elle s’est édifiée. L’ensemble est harmonieux, paisible, bien adapté à un environnement qui invite à la sérénité et à la paix. Les religieuses et leurs architectes ont su allier simplicité et bon goût, tradition et fonctionnalité, sans verser dans l’ostentatoire ou la copie de ce qui s’est déjà fait. "Cette modestie d’un beau site qui a su s’interrompre au moment où il aurait pu franchir le pas du grandiose, un site ouvert, mais blotti dans les limites de sa réserve pleine de bon goût, cette espèce de retenue n’est-elle pas à l’image de notre vie ?". C’est ce qu’écrivait, en 1990, soeur Immaculata, future abbesse, pionnière, avec sept autres soeurs, de cette aventure spirituelle et humaine, qu’est l’implantation de l’abbaye en Ariège, après de longues années passées à Ozon (Hautes-Pyrénées). La construction continue. Elle ne s’arrêtera (peut-être !) que lorsque l’église abbatiale aura été élevée. Pour vivre, la communauté déploie une intense activité. Du jardin à la fromagerie (elles affinent des fromages délicieux qu’elles descendent vendre sur le marché de Foix), sans oublier les confitures savoureuses qu’elles élaborent à chaque saison, le miel qu’il faut récolter sur les ruches à proximité, chacune des sœurs y a sa part. Elles ont aussi un atelier de reliure (elles sont expertes !), de broderie et de confection de vêtements liturgiques, de peinture et de musique liturgique (à ce jour, elles ont produit cinq CD !). Une petite boutique, à l’entrée du monastère, présente au visiteur l’ensemble de ce travail.

Accueil des prêtres, de religieux et de jeunes qui étudient leur vocation. Accueil pour la journée de groupes de préparation à la première communion, confirmation, spécialement pour le Diocèse. Possibilité de camps pour des groupes qui souhaitent participer à la prière et au travail monastique. Journées de formation liturgique. Possibilité de participer aux offices.